Douce, envoutante, grave, chaude, ronde, fifties, à donner le frisson dès qu’elle s’élève à capella…
Un moment de pur bonheur dans l’univers de la famille Moriarty que l’on attend toujours avec impatience et qui à nouveau ne déçoit nullement…
Une setlist illustrée par Zim et par laquelle Arthur nous invite à les retrouver à Québec dans un standing theater cer je trouve toujours dommage d’être assis lors d’un concert…
Part one & two en une fois… J’avais pas rechargé l’APN pour la première soirée. C’est ballot… Pffffff… Mon Sam§ung violet m’a un peu dépanné pour les photos mais les vidéos y ont un son tout pourri…
Donc, première soirée.
Qui commence au pied de la cave (oui, je sais… encore une cave !) avec deux gouailleuses, la Môme CRICRI et sa Colette. Textes drôles, petites phrases incisives Si tu as des amis, amène-les au spectacle, si t’as pas d’ami, change de caractère ! et chansons de M’ame Cricri accompagnées par l’accordéon et le c(h)oeur de Colette…
Alors que les lueurs de la journée s’éteignent, le PRINCE MIIAOU est entrée sur scène, jolie fille toute menue à la présence pourtant bien grande.
Elle chante principalement en anglais avec beaucoup d’énergie, porte parfois une cape rouge et des lunettes de ski roses. Outre la guitare et la batterie, elle est parfois accompagnée d’un violoncelle, et ça c’est bien… Quand on lui fait remarquer que certaines de ses chansons font penser à Emily Jane WHITE, elle avoue qu’elle ne la connait pas, mais que la réflexion lui a déjà été faite. Obtenir la set-list manuscrite n’a pas été difficile et c’est avec gentillesse qu’elle me l’a dédicacée…
Sophie HUNGER prend la suite. Cette fille est étonnante. Sous un look classique sage se cache une artiste au gratter de guitare énergique et qui joue du piano à la manière parfois d’Elton JOHN. Sa belle voix prend des accents rock, folk, jazz avec beaucoup de facilité…
Dans ce lieu qu’elle trouve sauvage (40 km/h de tramontane, 14°), son interprétation de la chanson de NOIR DÉSIR, Le vent nous portera prend une dimension très particulière et touchante. Quant aux musiciens à ses côtés, ils sont formidables. J’accorde une mention spéciale au tromboniste !
La météo est plus clémente pour la deuxième soirée.
Pause pour se restaurer… avec un délicieux cake au nutella. La scène et deux biquettes sont OK pour les artistes.
BRIGITTE que nous étions nombreux à attendre avec impatience entame le show. Longue robe à paillettes, la brune, look sage et immenses lunettes rondes et la blonde tout droit sortie de Woodstock enchantent le public. Humour, textes ciselés sans tabou, un groupe solide avec elles et des reprises inattendues (Ma Benz qui fait dire à ma voisine Tiens, je comprends les paroles ou Eye of the Tiger). Elles sont encore un peu jeunes sur scène, il n’y a pas beaucoup d’échanges avec le public, mais même pas grave… On adore !!!… Autres vidéosICIetICI.
Euh… avec mon nouvel APN qui fait des photos bien meilleures, j’ai pas encore le coup pour ne pas obturer le micro !!!
Yaël NAÏM prend la suite. Tout comme le pense ma copinette Anisbeeque je n’ai pas réussi à retrouver parmi les nombreux spectateurs Yaël NAÏM est une bonne surprise. Piano, guitare et surtout une voix. Mélodieuse, douce ou forte et même très forte, une sacrée bande de copains qui l’accompagne (il faut les voir faire la tortue comme une équipe de basket avant de monter sur scène) solide et douée. Elle se raconte très facilement, avec un humour bien à elle qui accentue les jolies fossettes de son visage souriant…
Et une set liste de plus, celle de Yaël NAÏM et une petite dédicace de BRIGITTE sur mon pass (cool pour elles, une seule se coltine gentiment les dédicaces et signe Brigitte !)…
Et même, j’ai complètement zappé mon bloganniversaire le 31 mars!!!
1 an, 2 ans, 3 ans que certain(e)s viennent me rendre visite, 3 ans de petits bonheurs partagés, de rencontres virtuelles, attachantes qui conduisent parfois à de vrais partages…
Il y a 3 ans je ne savais pas picaser, photofiltrer, photoshoper… J’apprends peu à peu (et lentement… 1 heure pour faire le malheureux montage ci-dessus!)… J’ai repris les petites croix, j’ai découvert les Tilda, les Bent Creek, les SAL… Je me suis régalée à parcourir vos blogs, je salive devant vos recettes, j’admire vos réalisations et créations… MERCI !
Et comme personne ne m’a dit de m’arrêter, alors… je continue !
Enfin, jolie découverte hier, avec le clipICIsi jamais le lecteur ci-dessous ne fonctionne pas…
Bref, l’adorable Babet (des Dionysos) nous revient avec un album tout en sensibilité, en énergie, en couleur, très à son image.
Son nouvel opus, Piano Monstre, comprenant de beaux duos, est sorti le 27 septembre, et hop ! un show case déjà pour nous ce samedi avec un batteur qui jouait de l’étui de violoncelle, sons graves en tapant sur le ventre de l’étui, sons secs avec la poignée du dit étui… C’est l’occasion de se faire dédicacer un album pour Etudiant N3, très fan et qui a même une photo au-dessus de son bureau de lui et Babet prise lors d’un fabuleux concert très intimiste(elle seule avec sa guitare dans une toute petite salle, un restaurant en fait, qui a reçu Peter Van Poehl, Louise Attaque, Déportivo… et qui malheureusement n’organise plus ces concerts plutôt très, très privés).
Mais, c’est pas tout, car aussi un concert. Dans le cadre des Chantiers des Franco, dans la salle que j’aime particulièrement où j’avais déjà vu Babet il y a 3 ans (euh… comme Etudiant N3, je suis fan !).
Toute jolie dans sa robe noire, virevoltante avec son violon, sa douce voix enchante nos oreilles, le rythme de ses musiques font taper du pied et battre des mains, les textes sensibles nous laissent sous le charme. Les musiciens complices qui l’accompagnent ont beaucoup de talent. Le violoncelliste tricote des doigts sur les cordes, le batteur a retrouvé sa batterie, le bassiste n’est autre que celui des Dionysos et le clavier rythme bien le tout. Car, malgré la sensibilité, c’est pas gnangnan pour deux sous, mais très emballant.
Qu’elle Pense à nous, ou nous rappelle Le Marin ou nous emmène à Mexico… On aime !
Pour la petite histoire, la couleur thème du mariage de Fille Ainée, lui est apparue comme une évidence en voyant la large ceinture de Babet sur scène avec les Dionysos l’automne dernier !
Allez, une petite setlist dédicacée qui m’a valu de m’entendre dire par Babet … « Ah… C’est toi Fée des Brumes… » !!! J’avais un sourire encore plus grand que le sien !
Et Smod et Zaz, me direz-vous ? Et bien, c’était super !
Smod, dont le leader Sam est le fils d’Amadou et Mariam nous a fait nous trémousser pas ambiance de la brousse, mais plutôt ambiance Bamako city. Un peu rap, un peu mélodies traditionnelles mêlant français et bambara. Beaucoup d’énergie et invitant le public à chanter avec eux. ♩♫ Les jeunes filles du Maliba ♫♪…
Et Zaz fut une belle découverte. Je m’attendais à trouver une rebelle vindicative, style Mademoiselle K ou Izia, c’est en fait une jeune fille souriante, à la voix gouailleuse légèrement cassée qui scatte avec brio. Elle ferait une très grande chanteuse de jazz. Mais pour le moment, elle nous dit qu’elle veut d’l’amour, et ça nous va bien !
PS : Et dans le premier couloir de métro venu deux jours plus tard, la première affiche que je vois est celle de Jacques Higelin tout à côté de celle de Babet !
PPS : Babet, puisque je sais que tu vas me lire… Un grand MERCI ! et si en plus tu me laisses un com ci-dessous, je serais la plus heureuse des Fées des Brumes, et je pourrais en retour t’envoyer d’autres photos par mail !
Déjà, retrouver le Festival Voix de Femmes à MAURY, c’est bien… Ambiance extra, public très mélangé, stand bio pour se restaurer, écocup pour se désaltérer, soleil en invité surprise en cette fin de journée.
Déjà, Camélia JORDANA, chanteuse Nouvelle Star, c’est bien… Jeune public en admiration au tout devant de la scène, il faut aussi dire que la miss chante fort bien. Petit bémol côté look, c’est un peu bof-bof…
Duo complice, Nili et Ben sont entourés de Pierre GUIMARD, ex-bassiste de Jean-Louis AUBERT, à la basse et la flûte traversière et de MATHIAS, batteur aguerri auprès de KEREN ANN. Beaucoup de présence sur scène, un sourire heureux, le public est vite emballé, danse, tape des mains en rythme. Et quand sur le titre très dansant My Best, à son invitation, quelques spectateurs montent sur scène, Nili n’hésite pas à confier son tambourin à l’un d’eux.
Entre ballade et rock, en passant par un folk bien rythmé, leur prestation passe à toute vitesse et dans le bonheur.
A la fin du concert, j’ai pû les rencontrer. Ils étaient heureux, remerciaient l’accueil du festival. Nili était très fière que je lui dise avoir trouvé dans ses mélodies, sa voix, des intonations d’Emily Jane WHITE (j’ai appris par la suite que petite, elle avait vécu en Californie et Emily Jane WHITE vit à SAN FRANCISCO, il doit bien y avoir une relation de cause à effet !)…
Allez, une petite vidéo parmi celles que j’ai prises…
Pas de set-list aujourd’hui, mais une affiche dédicacée…
Dernière à venir sur scène NAÏF a un look un peu space et bavarde joyeusement avec son charmant accent italien. Mais, pauvrette, encore toute sous le coup de l’émotion de LILLY WOOD, j’ai trouvé ses chansons un peu pâles quoi bien travaillées musicalement…
Un concert qui débute par une première partie folk avec Alan CORBEL …
Un entracte où les Grannies sont de sortie … (ELLE aurait surement aimé voir ça !)
Un MIOSSEC qui ne tient pas debout, qui s’accroche tellement au pied de micro que celui-ci se tord, qui oublie les textes de ses chansons, qui balance ses bouteilles d’eau dans le public … et pourtant qui me captive par sa voix grave, portée par les mélodies de Yann TIERSEN que ses musiciens (ouf, certains semblent sobres …) rendent avec énergie, son regard clair et son sourire ravageur.
Quel gachis, car il est doué le garçon, et même s’il titube, qu’on le sent prêt à tomber et que les mots sont à peine articulés, il offre néanmoins un show rock qui tient la route et enchante le public …
Jour de fête nationale (eh, j’avance dans mes flash back, j’arrive à la mi-juillet !), je suis ravie de me retrouver devant la scène de Valmy … Joli moment avec GRACE, une pépite de bonheur, de bonne humeur … Un look gitane, , un sourire permanent, des mélodies soul folk et une voix douce. Cocktail parfait pour la belle canadienne qui, dans un français presque parfait, nous explique que ses parents étant musiciens, sa baby-sitter occasionnelle sur les festivals n’était autre qu’Emmylou HARRIS ! .
C’est ensuite le beau Paolo NUTINI qui arrive sur scène. Un père italien, une mère écossaise, le mélange est surprenant ! Il semble ne tenir debout que parce qu’il s’accroche au pied du micro, il s’abreuve régulièrement de bière, mais il chante plutôt bien, sa voix chaude, ses mélodies parfois rétro et ses musiciens, n’emballent pas que moi, mes jeunes voisines sont aux anges !
Le bouquet final en ce 14 juillet devait être DUFFY, ce fut un pétard mouillé. La galloise ensencée par la presse et le monde de la musique a fait une bien piètre prestation. Ouf pour elle que ses musiciens soient excellents et que ses Duffynettes m’amusent, car sa tenue est moche, le déroulé des chansons comme sur le CD sans intérêt, elle ne dit pas trois mots, même pas en anglais … Donc je vous ai préparé une petite mosaïque des duffynettes, les clones synchronisées de leur chanteuse, je l’espère, préférée …
Tout au long de ces trois soirées, mon amie Zaza qui suivait les concerts du bar, enfin pas accrochée au bar quand même … mais bénévole très souriante pour servir à tous les festivaliers assoiffés moult verres de bière, soda, eau, coca … Merci Zaza pour ton accueil !!!!
Voilà un gros morceau du début de mon été. Des soirées qui se terminent à 2h passées, le boulot qui commence très tôt le lendemain, enfin peu après … voilà pourquoi j’ai un peu déblogué et n’ai pas réussi à suivre le rythme dans mes posts !
Première soirée donc à Valmy, dans ce lieu que j’aime retrouver …
Pascale PICARD BAND est déjà sur scène, son énergie, son sourire font plaisir à voir. La belle canadienne nous parle de ses parents musiciens qui la traînaient toute petite dans les festivals et la laissaient le temps de la scène aux bons soins d’une baby-sitter dénommée Emmylou HARRIS … Et ses chansons teintées rock-folk sont un petit bonheur.
A suivre, un énergumène … Si je vous dit Nouvelle Star, ukulélé, Lolita … Vous me dîtes … oui …. Julien DORÉ ! Bad boy attitude sur scène, c’est néanmoins un magnifique interprète et THE BASH, le groupe qui l’accompagne, est excellent. Courage, Juju, quand tu auras assumé ta jeunesse, balayé tes doutes, tu seras une vraie star, tu en as réellement les moyens et, alors, tu sauras annoncer lorsque tu feras une reprise comme cet Excellent du groupe belge SHARKO !
Après un intermède qui me permet d’aller manger ma traditionnelle saucisse dans du pain, version concert, c’est la belle et élégante AYO qui entre en scène … Sa voix chaude nous enveloppe tout autant que la pénombre du soir qui tombe … Rythmes chaloupés, ses tubes nous enchantent, ses musiciens ont un look d’enfer et nous aurons droit, aussi, à un petit hommage à Mickaël JACKSON. La belle a décidé de croquer la vie à pleines dents et ça se voit !
Thomas DUTRONC et son univers coloré et intimiste, pas toujours bien compris par les festivaliers mais moi j’ai aimé!, nous emporte sur les traces du grand DJANGO. Ses musiciens sont virtuoses, mention spéciale au violoniste qui lui aussi se laissera aller à un petit Tribute to Mickaël. Mais quand il nous dit J’aime plus Paris, on a du mal à le croire …
Et jolie découverte pour terminer la soirée, avec ANIS. Je ne connaissais de lui que le titre Cergy … Je l’imaginais rappeur et j’ai vu débouler sur scène les Blues Brothers mené par un grand bonhomme, à la belle voix, aux textes tendres et dont le chaloupement permanent nous a tous fait se dandiner !
Bon, après tout ça, il est plus de 2 heures du mat, je rentre ! Euh … mais je reviens vite !