Juillet voit mon retour en terres catalanes pour d’excellentes raisons dont ce festival dans un lieu magique, véritable théâtre de verdure que les festivaliers et les artistes affectionnent.
Le cru 2014 a tenu toutes ses promesses. Ni la pluie de la première journée (qui s’arrête définitivement juste au moment du set d’Agnès OBEL), ni le vent de la troisième journée n’ont atteint le moral et diminué l’énergie de tous.
La douce Agnès OBEL à l’ouverture du festival, l’énergie rock d’HOLLISIZ, BLONDIE toujours Atomic qui encore demande Call Me…
Vanessa PARADIS présente un show rock et enjoué. Le beau Benjamin BIOLAY y est certainement pour beaucoup. Il l’accompagne sur scène au piano, à la guitare, au violon, au trombone (Dieu qu’il en a des qualités ce garçon !)… et se retrouve avec elle le temps d’une chanson qui déménage : La vie, c’est comme un tractopelle. Et quand la belle chante Il y a, ce n’est plus le beau pirate que l’on voit marcher juste devant… Séquence émotion également avec une jolie réinterprétation de Joe le Taxi, de Marilyn et John et de La Seine …
Le collectif FAUVE≠ est très attendu et ne déçoit nullement. Hauts les Coeurs pour Les Nuits Fauves ou Infirmière. Et Blizzard ne jette aucun froid !
Mais quand INDOCHINE arrive sur scène à minuit 30 bien sonnés, la pelouse frémit et le super show sons, lumières, vidéos et confettis déchaîne les foules. CALI, à l’origine du festival, rejoint Nicola SIRKIS pour un duo Mandela Day/ J’ai demandé à la Lune que l’on chante aussi de bon coeur !
Le lendemain, les choses commencent en apparence très calmement avec la facétieuse GiedRé qui avec un air angélique chante des horreurs. Le très roots SEASICK STEVE livre un blues qui vient vraiment de là, tandis que SHAKA PONK se livre au jeu de l’interview sous le ciel qui devient gris plomb…
Back to the eighty’s avec les UB40 et Falling in Love with You, Red red Wide et le sublime Food for Thought. FFF prend la suite mais je ne suis pas très funk et j’attends de pied ferme …
… -M- … Un set topissime, généreux, complice, souriant, bref… -M-agistral, -M-erveilleux et -M-agnifique ! … Petit slam dans le public au moment du Complexe du Corn Flakes et stress des bodyguards de la sécurité, interprétation de La Seine, comme la veille Vanessa PARADIS, entouré cette fois d’enfants, leçon pour apprendre à frémir de la main pour se sentir bien… Et quand, sur Ma Belle Étoile il nous demande de jouer avec nos téléphones en utilisant la petite lumière qui fait très jolie si tout le monde l’allume, on est à fond !
Le DJ catalan Raph DUMAS remplace au pied levé (prévenu à 16 heures !) The HACKER qui avaient raté le train et qui eux-même remplaçaient au pied levé (prévenus dans la matinée) GESAFFELSTEIN empêchés de se produire. Quelques notes de sardane ont ainsi résonné aux Déferlantes.
Et c’est l’heure de retrouver nos néo punks sortis d’interview. SHAKA PONK évolue en sautant et dansant dans un décor sublime en 3D avec the MonKey, leur créature graphique. Un peu énervés quand même et Wanna get free !!!!
EVEN IF, du rock sympa, ouvre la troisième soirée. CASCADEUR prend le relais. Pour moi, le seul avantage de ce garçon, c’est la possibilité de faire des selfies dans sa visière. Tandis que, côté VIP, Mathieu MADENIAN interview avec humour le directeur du festival. La prochaine grande vedette sera-t-elle Johnny HALLYDAY en 2015 ?
Belle découverte avec le rock de YODELICE qui nous emmène dans son univers western. Keziah JONES apporte des airs funky. Bien de loin. C’est le moment d’aller saluer les cigognes puis de se placer pour le set suivant.
Car Gaëtan ROUSSEL monte maintenant sur scène. Comme ici en 2011, toujours la pêche, efficace. La Simplicité lui va bien. Mais on aime aussi l’entendre interpréter Il y a, titre écrit pour Vanessa PARADIS et entendu deux jours plus tôt, ou son dynamique Help MySelf.
Les versaillais de PHOENIX arrivent et délivrent un bon moment de pop rock qui déchaine la fosse argelésienne. Les américains de MGMT sont plus cool, même si Kids donne des airs de dance floor à la pelouse de Valmy. J’ai bien aimé discuter avec leur team lumière et video. Ils s’étaient produits à Marseille et nous avons parlé des vignobles de Provence puis de New York que je rêve de visiter … Enfin, c’est Lily ALLEN, anglaise rousse vêtue d’une robe de sirène, qui clôture cette fort belle édition des Déferlantes.
Merci David G. pour ces bracelets qui nous ont permis d’en voir un peu plus !
Quant à moi, sur le chemin du retour à la voiture, j’ai demandé à la lune si elle voulait encore de moi pour l’édition 2015… Je crois qu’elle a dit Oui !